Dans l’optique de lutter et de réduire le nombre de cas liés au paludisme, le Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses (CRID) et l’Association panafricaine de lutte contre les moustiques (PAMCA) ont organisé un programme de formation en entomologie moléculaire du paludisme pour la surveillance du paludisme en Afrique du 8 au 19 août 2022, dans l’enceinte du CRID.
Ce programme de formation a pour mission d’interconnecter les entomologistes de la santé publique basés en Afrique, les professionnels de la santé publique et d’autres acteurs engagés dans les efforts de lutte et d’élimination des vecteurs en Afrique, travaillant vers une vision commune d’une Afrique exempte de maladies à transmission vectorielle. Pour PAMCA, la stratégie est de renforcer les capacités de surveillance et d’élimination des maladies à transmission vectorielle, renforcer la collaboration et le partenariat avec les principales parties prenantes du programme d’élimination des maladies à transmission vectorielle ; la gestion des connaissances sur la science des maladies à transmission vectorielle et les meilleures pratiques, renforcement du rôle des femmes dans la lutte antivectorielle pour parvenir à l’autonomisation et à l’égalité des sexes; renforcer les structures de gouvernance pour la durabilité organisationnelle. Pour Jessy Goupeyou Youmsi, Coordonnatrice régionale des femmes dans la lutte antivectorielle, peu de femmes sont représentées dans les activités liées à la lutte contre le paludisme. « Il faut savoir que dans la lutte contre les maladies à transmissions vectorielles, peu de femmes sont représentées. Cependant, nous savons que dans la société africaine, surtout, les femmes sont généralement les premières à intervenir quand l’enfant est malade. Dans le milieu professionnel, elles sont sous représentées alors qu’elles jouent un très grand rôle » a-t-elle déclaré. Dans la première phase de subvention, PAMCA a eu pour objectif primaire d’accroître la participation locale ; l’appropriation et l’intégration de la mise en œuvre de la lutte antivectorielle, de la surveillance et de la recherche opérationnelle pour l’élimination du paludisme en Afrique. Dans la deuxième, l’objectif est de construire ou d’améliorer des structures fonctionnelles de lutte antivectorielle dans le pays ; renforcer et fidéliser les capacités humaines nécessaires à la dotation et enfin de définir et mettre en œuvre les meilleures pratiques en matière de contrôle et de surveillance des vecteurs.
ECHOS SANTE