CRID-PIIVeC
Sur les 12 projets présélectionnés, 6 seulement ont été retenus au cours du 4ème comité consultatif qui s’est tenu le 25 janvier dernier. Ce 12 mars 2021, les heureux élus ont signé leurs contrats d’engagement.
Tout s’est déroulé dans la salle de conférence du CRID ; au cours d’une cérémonie présidée par le Pr. Njiokou Flobert, coordinateur national du Partenariat pour accroître l’impact de la lutte anti-vectorielle (PIIVeC). Le Pr. Same, en tant que Conseiller Technique et le Dr. Basile Kamgang en tant que Chef du Département Entomology Medicale étaient à ses côtés pour la signature des contrats de recherche d’avec les 6 chercheurs sélectionnés dans le cadre de la seconde vague des Projets de Recherche Opérationnelle (PRO) au CRID.
En ce moment, la première cuvée n’a pas encore rendu sa copie. Pourtant, la deuxième vague de chercheurs est désormais engagée à travailler dans le but de générer des résultats rapides, pour usage immédiat par les programmes de lutte contre les maladies en Afrique.
Les attentes vis-à-vis des bénéficiaires des subventions ont été clairement formulées. D’un ton serein, le Prof. Njiokou, a soutenu que «les détenteurs de PRO doivent travailler pour produire des résultats qui seraient utilisés pour influencer la prise de décision dans les politiques de santé afin d’améliorer la lutte anti-vectorielle contre les maladies vectorielles».
Suite à la signature de ces contrats, les six chercheurs signataires ont désormais à leur disposition, un appui financier conséquent qui les aidera à mener des recherches opérationnelles. La cagnotte varie entre 10.000 et 12.000 livres sterling (environ 7.600.000 – 9.120.000 Fcfa). Parlant des bénéficiaires de ces subventions, ils sont au total 5 hommes, 1 dame; tous sont des chercheurs à la fois jeunes, pertinents et dynamiques. Plusieurs parmi eux sont déjà considérés comme des étoiles montantes de la recherche scientifique au Cameroun.
Il s’agit plus précisément :
- Du Dr TCHOUAKUI Magellan du CRID; son thème de travail est intitulé « Étude de l’efficacité des moustiquaires à basePBO et celles de nouvelle génération en contexte de résistance aux pyréthroïdes ».
- De la seule femme de la cuvée la nommée TCHAMI MBAGNA Mureille Carole de l’Université de Yaoundé I, elle travaille sur la « Cartographie des vecteurs et évaluation de la transmission de la schistosomiase dans la région de l’Adamaoua, Cameroun. »
- De ABONG Raphael est de l’Université de Buea. Il traite de la question de l’ « Etude pilote sur le traitement larvicide à base du Temephos pour lutter contre Simulium damnosum dans le système de drainage du Nkam, de l’aire de santé de Solleh, située dans la région du Littoral».
- Du Dr KANTE TEGUEN Sartrien de l’Université de Dschang, a pour sujet « Dépistage des trypanosomes et comportement alimentaire des glossines dans deux foyers dormants de maladie du sommeil au Cameroun: implication pour la mise en œuvre de la lutte anti-vectorielle ».
- De SIMO NENG Fredy Brice vient de l’Université de Yaoundé I, son thème est intitulé « Impact des connaissances des éleveurs sur le contrôle et la prévention des tics: prévalence des tics transmis par l’encéphalite et les virus de Crimée Congo ».
- Et du Dr TATEN GOUATEU Aimée de l’Université de Dschang, traite de la « Prévalence et identification des espèces de Leishmania responsables de la Leishmaniose viscérale dans le Nord du Cameroun »
Bien qu’émus, les bénéficiaires restent conscients qu’il s’agit pour chacun d’eux, d’un défi scientifique d’envergure doublée d’une opportunité de faire évoluer la recherche scientifique. Le décompte est lancé. A partir de ce moment, les 6 chercheurs ont 12 mois pour générer des résultats probant qu’ils mettront à la disposition des programmes de contrôle auxquels leurs travaux sont associés, afin qu’ils soient utilisés pour l’amélioration de la santé publique.